Fernando Botero, Beau en gros

Publié le 16 Août 2017
Fernando Botero, Beau en gros

Fernando Botero

On a deux raisons pour vous parler aujourd’hui de Botero,
Primo, parce que c’est les vacances alors peut-être que vous allez à Rome. Oui, pourquoi pas. Et que notre artiste y est exposé au Vittoriano jusqu’au 27 Août.

Deuzio, parce que c’est l’été, et qui dit été dit maillot de bain et qui dit maillot de bain dit complexes, et qui dit complexes dit régime et qui dit régime dit rondeurs.

Oui, on est allé loin pour trouver ce lien. Mais on est content.

Fernando Botero
Fernando Botero est un peintre et sculpteur colombien né en 1932 à Medellin. ( ville qui parlera sûrement aux amateurs de la série Narcos narrant les aventures de Pablo Escobar).

Botero détient un style reconnaissable entre tous. Et pas la peine de vous expliquer pourquoi…
Bon si vous le souhaitez vraiment… Botero représente des personnages et des objets grossis, tout en rondeurs.

Après ses études, notre artiste arrive en Europe où il s’entoure des plus grands artistes tel sur Velázquez ou encore Goya. Il se fascine pour la Renaissance et apprend l’art de la fresque. Il retourne ensuite en Amérique centrale et s’installe au Mexique.
Sous un élan d’inspiration, il peint le tableau Nature Morte à la mandoline et découvre le pouvoir de la déformation.

Fernando Botero
« J’avais toujours cherché à rendre le monumental dans mon œuvre. Un jour, après avoir énormément travaillé, j’ai pris un crayon au hasard et j’ai dessiné une mandoline aux formes très amples comme je le faisais toujours. Mais au moment de dessiner le trou au milieu de l’instrument, je l’ai fait beaucoup plus petit et, soudain la mandoline a pris des proportions d’une monumentalité extraordinaire. »

Fernando Botero
Et alors qu’aujourd’hui, à l’heure de photoshop, on allonge les jambes, on agrandit les yeux et on creuse les joues, lui, il fait l’inverse.

Fernando Botero
Les personnages ont beaucoup de rondeurs, mais les détails restent réalistes.
Ce qui fait son autre force aussi ce sont les regards de ses personnages. Un regard stoïque et imperturbable. Sans émotion.

Nous, on est fan ! Alors arrêtons les complexes, les rondeurs, c’est la vie.

Le chocolat aussi.