Les racines poussent aussi dans le béton

Publié le 13 Avril 2018
Les racines poussent aussi dans le béton

Chez Museum, le mercredi midi, c’est l’heure du yoga.

Croyez-le ou non, même le patron s’y met, et c’est marrant à voir.

 

Bref,

La semaine dernière on a appris à « vider son esprit pour accueillir le soleil ». Mouais…

Si vous ne voulez pas avoir l’air ridicule à faire la position du « chien tête en bas » entouré de vos collègues, on a mieux :

L’exposition au Mac Val, « Les racines poussent aussi dans le béton ». Les œuvres de Kader Attia, proposent une réflexion autour d’un parcours initiatique sur l’architecture et la relation aux corps.

L’exposition ouvre un questionnement du regard porté sur les grands projets urbains de l’après-guerre. Kader Attia, artiste philosophe, nous propose une intense réflexion sur la vie. Que reste-t-il de l’utopie ? Du vivre ensemble ? Quelles relations ambivalentes entretient-on avec son espace de vie, privée ou publique ? Avec son histoire ? Avec ses racines ?

Kader Attia

Kader Attia, Untitled (Skyline), 2007-2012. – Réfrigérateurs, peinture noire, tesselles de miroir.
Collection MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne.
Acquis avec la participation du FRAM Île-de-France.
© Adagp, Paris 2018. Photo © Marc Domage.

Kader attia est né à Dugny en 1970, il vit et travaille entre Paris et Berlin. En 2016, il remporte le prix Marcel Duchamp et devient une figure incontournable de la scène artistique internationale. Il parcourt le territoire de l’art comme un espace de réflexion et d’action. Psychanalyse, anthropologie, ethnologie, philosophie… Il décline différentes formes analytiques pour faire émerger, dans le champ de l’art, les refoulés et blessures de l’Histoire, les traumatismes et les peurs inhérentes à nos sociétés.

Kader Attia

Kader Attia, Untitled, 2009. – Installation, couscous, 20 moules, peinture acrylique noire, 15 x 400 x 400 cm.
Collection Frac Centre-Val de Loire.
© Adagp Paris, 2018. Photo © François Fernandez/CCC.

On va lui proposer de participer à nos cours de yoga, ça ne peut lui faire que du bien.

Kader Attia

Kader Attia, Oil and Sugar, 2007. – Vidéo, couleur, son, durée 4’30’’.
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la Galerie Nagel Draxler.
Collection Tate Modern, Londres et ICA Institute for Contemporary Art Boston.
© Adagp, Paris 2018.

Kader Attia

Kader Attia, Untitled, 2017. – Sculpture, miroir, contre-plaqué, poutres en acier, chaussures.
Vue de l’exposition « Reason’s Oxymorons », Lehmann Maupin, New York, 2017.
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de Lehmann Maupin.
© Adagp, Paris 2018. Photo © Max Yawney.

Alors oui, il n’y a peut-être pas vraiment de rapport avec le yoga mais on voulait simplement se vanter d’en faire.