Voyagez au Japon avec Museum !

Publié le 1 Janvier 1970

Au programme du weekend Japon, les documentaires : «la médiathèque de Sendai», «Mémoires de l’origine : Hiroshi Sugimoto», «la maison Sugimoto», «Hiroshi Sugimoto», «Ta No Kami du Japon», «Tadao Ando, du vide à l’infini», «Nobuyoshi Araki», «les lampes akari», «Espaces intercalaires», «Naoshima, dream on the Tongue», «le walkman», «les jardins japonais», «Yohji Yamamoto, couturier», un épisode de Photo Contest sur le thème du Japon, et les Art News et Art Quiz spécial Japon.

weekend Russie

Art Quiz

Vrai ou Faux ? Yayoi Kusama est une artiste réaliste. Quelle est la taille du Bouddha se trouvant dans le temple Todai-ji? Quel artiste néerlandais s’est impregné de l’art japonais pour ses toiles? A l’occasion du weekend Japon, Art Quiz teste vos connaissances sur le thème du

Art Quiz Japon : Samedi 09 Juin et Dimanche 10 Juillet à 13h25 et 20h30

La médiathèque de Sendai (collection Architectures) de Richard Copans, 2005

Cette médiathèque est un nouveau type d’infrastructure culturelle qui regroupe en un seul lieu une médiathèque, une galerie d’art, une bibliothèque et un centre d’informations pour les citoyens. Dès le début, tous les efforts de Toyo Ito se concentrent sur la manière de démolir les archétypes traditionnels du musée ou de la bibliothèque pour reconstruire un nouveau modèle de médiathèque, adapté aux médias du 21ème siècle. La structure de la Médiathèque de Sendaï repose sur treize colonnes. Elles assurent la stabilité de l’édifice tout en assurant le passage des différentes formes d’énergies (lumière, air, sons, eau), des circuits informatiques et des circulations verticales (escaliers, ascenseurs). La peau de la Médiathèque de Sendaï est un bloc de verre captant l’énergie du ciel et de la terre.

Samedi 07 Juillet à 13h30

La maison Sugimoto (collection Architectures) de Richard Copans, 2007

C’est une belle maison de ville traditionnelle en bois construite en 1743 au centre de Kyoto. Détruite par un incendie en 1864, elle est reconstruite à l’identique 4 ans plus tard. Des codes invisibles hiérarchisent l’usage des espaces. Il n’y a ni murs ni fenêtres, « c’est un accolement de vides ». Cet espace fluide et flexible est une des sources d’inspiration de l’architecture contemporaine.

Samedi 07 Juillet à 14h00

Ta No Kami du Japon (collection Arts du Mythe) de Frédéric Ramade, 2009

Ta No Kami est une divinité des rizières appartenant aux traditions shinto du japon. Au sud de l’île de Kyushu, il est figuré sous forme de statuettes qui protègent les récoltes et assurent l’abondance. Esprit bienveillant lié à la fertilité, le Ta No Kami dévoile un pan des croyances populaires japonaises, entre pragmatisme et spiritualité, culture du riz et samouraïs…

Samedi 07 Juillet à 14h30

Tadao Ando, du vide à l’infini de Mathias Frick, 2013

La civilisation occidentale a une culture d’addition, la culture orientale en a une de soustraction. Le documentaire Tadao Ando – de la vacuité à l’infini rend hommage à l’un des architectes les plus renommés au monde le «maître du minimalisme» japonais Tadao Ando.

Samedi 07 Juillet à 15h00 et Dimanche 08 Juillet à 19h00

Nobuyoshi Araki (collection Contacts) de Jean-Pierre Krief, 2000

L’artiste japonais Nobuyoshi Araki, photographe de l’éphémère, commente en voix off son désir boulimique d’enregistrer le monde dans son immédiateté. De nombreuses séries révèlent avec une intensité dramatique la confrontation du photographe avec le sexe et la mort. Elles témoignent de l’invention d’un genre, le roman (photographique) autobiographique.

Samedi 07 Juillet à 16h00

Hiroshi Sugimoto (collection Contacts) de Jean-Pierre Krief, 2000

La carrière de Sugimoto commence avec la série «Dioramas» puis vient «Theaters» et enfin «Seascapes».
Après des études d’économie à la Rikkyo Saint-Paul’s University deTokyo, Sugimoto quitte le Japon en 1970 pour étudier la photographie à l’Art Center College of Design de Los Angleles. Il vit et travaille à New York depuis 1974. Avec la série «Dioramas» (1976-1980, reprise en 1992) : au Muséum d’histoire naturelle de New York, il photographie les installations d’animaux sauvages naturalisés devant des paysages peints. La série suivante, «Theaters» (1978-1980) traite des intérieurs de théâtres américains des années 1920-1930 reconvertis en salles de cinéma. Dans la troisième série, «Seascapes» (1980), les éléments primordiaux comme la mer, l’air, la lumière et l’horizon correspondent à une recherche obstinée sur le temps et l’état originel de la mémoire humaine.

Samedi 07 Juillet à 16h15

Les lampes akari (collection Design) de Danielle Schirman, 2003

En 1951, Isamu Noguchi visite la société Oseki de lanternes traditionnelles Chochin à Gifu. Il s’en inspire pour concevoir des lampes aux formes nouvelles dans lesquelles il remplaçe les bougies par la lumière électrique.

Samedi 07 Juillet à 16h30

Photo Contest : le Japon Production originale Museum / 11 Screen

Deux photographes s’affrontent sur un thème imposé. Agnès Grégoire, rédactrice en chef du magazine PHOTO devra ensuite les départager et désigner le meilleur photographe.

Samedi 07 Juillet à 17h00 et Dimanche 08 Juillet à 18h00

Espaces intercalaires de 2012

Le corbeau, le maître de Tokyo, est capable d’appréhender la ville dans sa globalité puis la parcourir dans ses plus petits interstices. Au début, le champ urbain se voit comme un espace à trois dimensions, puis en prolongeant le regard, de nouveaux lieux apparaissent. Tokyo se métamorphose. Ces espaces nous révèlent une vision différente de la cité, peuplée d’architectures singulières et de personnages qui habitent la ville autrement.

Samedi 07 Juillet à 18h00

Mémoires de l’origine : Hiroshi Sugimoto de Richard Copans, 2012

Ce documentaire retrace 200 jours dans la vie d’Hiroshi Sugimoto, artiste contemporain et grande figure de l’art moderne qui, en percevant le support de la photographie comme une forme d’art conceptuel, a repoussé les barrières de l’expression.

Samedi 07 Juillet à 19h00 et Dimanche 08 Juillet à 17h00

Le Walkman (collection Design) de 2007

Le 22 juin 1979, Sony Japon lance le dernier-né de son atelier des magnétophones : le Walkman TPS-L2.
Cet objet, et plus particulièrement son concept, créé au départ pour satisfaire les envies personnelles de Messieurs Morita et Ibuka, les fondateurs de Sony, s’est vite révélé être une formidable réussite technique et commerciale.

Samedi 07 Juillet à 20h30 et Dimanche 08 Juillet à 13h30

Naoshima, dream on the Tongue de Claire Laborey, 2015

Naoshima (dream on the tongue) est la traversée d’une petite île japonaise de la mer intérieure de Seto. Depuis les années 90, elle est menacée d’exode, sa population décroît et vieillit, son industrie périclite. Sous l’impulsion d’un impressionnant projet de mécénat d’art contemporain, Naoshima se transforme. Les lignes pures et atemporelles des trois musées conçus par Tadao Ando, les oeuvres d’art contemporains in situ se fondent dans le paysage, dispersés le long de ses rivages, à l’ombre de sa forêt. La présence de l’art inquiète, fascine, inspire, dérange et devient le coeur palpitant de l’île. À travers le récit d’un rêve ou d’un souvenir, se dessine une île où la présence de l’art jaillit d’une nature primitive et résonne avec la permanence fragile des traditions et rites quotidiens. Elle bouscule les représentations des habitants et les confronte à cette obsédante question : qu’est-ce que la beauté ?

Samedi 07 Juillet à 21h00 et Dimanche 08 Juillet à 14h00 et 22h30

Les jardins japonais – Production originale Museum, 2017

Au Japon, l’aménagement de jardins est un art important et respecté, partageant des codes esthétiques avec la calligraphie et le lavis. Le jardin japonais cherche à interpréter et idéaliser la nature en limitant les artifices.

Samedi 07 Juillet à 22h15 et Dimanche 08 Juillet à 15h15 et 23h45

Yohji Yamamoto, couturier de 2016

« Yohki Yamamoto, couturier » vise à capturer un côté de cet artisan japonais emblématique qui va au-delà de sa carrière, ou de la définition, en tant que « créateur de mode ». Ce film met en lumière l’approche artistique et le processus de création de Yamamoto, en les confrontant directement à la façon dont il voit l’industrie de la mode aujourd’hui et à la direction que prend la société au Japon et dans son ensemble. Le film, comme une grande partie de la vie de Yamamoto, a lieu entre Tokyo et Paris, les deux villes qu’il appelle la maison. Yamamoto invite le spectateur derrière le rideau et explore ses pensées et sentiments les plus intimes. Yamamoto s’ouvre comme jamais auparavant et partage ses idées les plus profondes sur son parcours de vie personnel. Des entrevues avec des personnages clés – famille, amis, employés et confidents les plus proches – permettent de mieux comprendre le parcours de vie de ce couturier japonais et les valeurs fondamentales que lui et ses vêtements incarnent.

Dimanche 08 Juillet à 15h45