Paul Gauguin (vidéo)

Publié le 3 Novembre 2017
Paul Gauguin (vidéo)

Mais qui est Paul Gauguin ?
Très bonne question.
C’est marrant comme vous posez toujours les bonnes questions

Gauguin est l’un des plus grands peintres du XIXe siècle annonçant la peinture moderne.

Il naît en 1848 à Paname (Paris pour les plus vieux), rapidement, il part au Pérou où il développe son goût pour l’exotisme qu’il gardera toute sa vie. Plus il revint faire ses études en France.

À 17 ans, il s’engage dans la marine marchande pour la quitter en 1870.
(effectivement, ce n’était pas une information des plus importante.)
Puis il travaille à la Bourse de Paris et gagne bien sa vie.

C’est en 1874 qu’il rencontre Camille Pissarro qui lui met enfin un pinceau entre les doigts.
En 1883, il se consacre entièrement à son art et produit ses premiers tableaux.

En 1887, il voyage avec Charles Laval au Panama puis en Martinique.
Il se rend ensuite en Bretagne pour développer, avec d’autres peintres, le « synthétisme », dans le courant du symbolisme.
Un mouvement qui répond à trois caractéristiques
L’apparence extérieure des formes naturelles.
Les sentiments de l’artiste sur son sujet.
La pureté esthétique de la ligne, de la couleur et de la forme.

Paul Gauguin

La vision après le sermon © Paul Gauguin

Il va ensuite habiter à Arles avec un certain Vincent Van Gogh, un mec chelou qui s’est coupé l’oreille…

C’est en 1891 qu’il s’installe à Tahiti pour fuir la société occidentale.
Il s’inspire de la nature et la culture des vahinés pour réaliser ses tableaux. Les couleurs deviennent alors plus vives et les contours plus légers.

Paul Gauguin

Arearea © Paul Gauguin

Paul Gauguin

Manao Tupapau © Paul Gauguin

En 1894, il rentre à Paris pour vendre ses œuvres. Malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous… Il retourne à Tahiti, désespéré, il peint une fresque « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » (1897-1898), avant de tenter de se suicider.

Pour changer d’air et retrouver le repos, il part aux îles Marquises en 1901, il parvient à retrouver un soupçon de paix qui l’inspira pour réaliser les « Contes barbares » (1902). Malheureusement, épuisé par la vie, il meurt un an plus tard.

Tout ça pour dire que si vous souhaitez découvrir son art, le Grand Palais propose, jusqu’au 22 janvier 2018, une rétrospective sur notre artiste.