Ola Cuba Saint So'

Publié le 10 Avril 2018
Ola Cuba Saint So'

Petit point culture à l’occasion de l’exposition « Ola Cuba ! » à la gare Saint Sauveur de Lille.

Jadis, la gare Saint Sauveur était une gare de marchandises. Jusque-là tout semble plutôt logique. Elle s’appelle Saint Sauveur car elle a été construite derrière le fort Saint Sauveur et à proximité du quartier Saint Sauveur. Encore logique.

La gare arrête ses activités ferroviaires en 2003. L’aménagement de l’espace est évoqué pour la candidature lilloise aux jeux olympiques d’été de 2004. La gare aurait été détruite pour y construire le village olympique. Mais ce fut un échec.

Heureusement pour nous, en 2009, à l’occasion du projet Europe XXL (événement organisé par Lille3000), la ville de Lille réhabilite ce lieu en espace culturel.

Pour vous situer un peu, le hall A fait 1 000 m² et le hall B, 5 000 m². Trop ouf comment c’est trop grand. D’ailleurs, il y a des rumeurs (plutôt fondées en fait) qui disent que la friche de 23 hectares autour de la gare sera transformée en bureaux, logements, commerces et piscine olympique. Il faut croire qu’ils ont encore l’échec de la candidature de 2004 dans la gorge…

Memento : 23 hectares, cela correspond à 230 000 m². Soit l’équivalent de 28, 75 terrains de football. Mais comme on n’est pas non plus des pros dans ce domaine, sachez que la friche de Saint Sauveur équivaut à 4 fois le musée d’Orsay. Le lien c’est que c’était aussi une ancienne gare. On pense à tout quand même.

Situé au cœur de la ville de Lille, la gare Saint Sauveur vous propose activité de luge et patinage en hiver. Et petit potager en été. Bon ok, ralentissons un peu sur la mignardise, il y a aussi de la bière, un resto, des fêtes, une terrasse, des concerts, des projections. Bref d’la bombe et d’la teuf !

©Amandine Vachez/Lille Actu

Évidemment, il y a aussi des expositions, dont « Ola Cuba ! », visible du 19 avril au 02 septembre 2018. Elle réunit les œuvres de plus de 35 artistes cubains, peintres, photographes, vidéastes, plasticiens, graphistes, architectes, … témoins et porteurs de messages sur leur pays d’origine. L’exposition sera aussi agrémentée de jeux, cinéma, ferme urbaine, installation, … avec une note historique.

Oratoria, Adonis Flores, 2007, Courtesy de l’artiste

Alors RDV le 19 avril !