L’art du tatouage

Si le corps humain est un médium artistique, alors le tatouage en est la première forme d’art. Tatoués, indécis ou tout simplement subjugués par cette technique de dessin à l’encre sur la peau, le tatouage ne laisse personne indifférent. 

Qu’ils soient porteurs d’un message, qu’ils soient significatifs ou tout simplement esthétiques, les tatouages sont dans notre culture de plus en plus démocratisés. Mais d’où provient cet art ancestral ? Petit point histoire:  

Le tatouage existe depuis plusieurs millénaires dans certaines cultures. Les premières traces de peinture à l’encre sur une peau humaine ont été retrouvées sur Ötzi un homme décédé il y a plus de 5 000 ans (environ -2 600 ans avant JC).  

A l’origine, il servait à marquer l’appartenance à un peuple, à une religion ou en tant que marque protectrice. Il faisait notamment partie des us des populations d’Eurasie depuis le Néolithique (vers -6000 avant JC) et égyptiennes (vers - 2000 avant JC). 

 Le tatouage disparaît progressivement des populations tribales et devient, au cours du 20ème siècle, un signe distinctif chez des populations marginalisées. Considéré comme une pratique vulgaire, les premiers salons de tatouage émergent cependant dans les années 50 mais ne se démocratisent qu’à partir des années 70. A cette époque, la parole se libère et le tatouage fait peu à peu sa place dans les sociétés occidentales, étant de moins en moins considéré comme “mauvais genre”.  

Selon une étude IFOP de 2017, sept millions de personnes sont tatouées en France, soit 14 % des plus de 18 ans. De plus, 80% des 18-24 ans estiment que le tatouage est bel et bien un art !  

Aujourd’hui, le tatouage est une véritable tendance, une manière d’exprimer son art et sa vision pour les “tattoos artists” et son principe symbolique tel qu’il l’a été à l’origine est devenu quasiment inexistant. Le tatouage sert l’art, mais l’art tel qu’il est perçu par les tatoués !  

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