5 anecdotes d'art qui vont vous faire frissonner

Valentine Legrand
Publié le 31 Octobre 2021
5 anecdotes d'art qui vont vous faire frissonner

C’est bientôt Halloween et pour cette occasion, Museum TV vous dévoile 5 anecdotes (très) étranges autour d’œuvres d’art. Prêt.e à avoir la chair de poule ? 

1) L’Enfant et la Mort, Edvard Munch, 1899 

© Wikimédia Commons, Edvard Munch

Vous connaissez tous Le Cri d’Edvard Munch, ce tableau représentant un homme en pleine crise d’angoisse.  

Mais connaissez-vous l’œuvre L’Enfant et la Mort ? La peinture est plutôt troublante, elle représente une petite fille qui se couvre les oreilles avec ses mains devant le corps de sa mère, morte de la tuberculose.  

Selon certains dires, le tableau serait hanté et les personnes qui auraient regardé le tableau, racontent que les yeux de la fillette les suivaient du regard. D’autres disent avoir entendu le bruit des draps de la femme morte. Alors, oseriez-vous regarder le tableau ?

2) The Anguished Man, inconnu 

Quand nous parlons d’œuvres angoissantesmaudites ou hantées, nous sommes obligés de parler de The Anguished Man. Le tableau représente un homme poussant un hurlement. Mais pour certaines personnes, ce n’est pas vraiment un être humain représenté sur le tableau, mais plutôt un être venu de l’au-delà. 

L’œuvre appartient à Sean Robinson, qui l’a découvert dans le grenier de sa grand-mère. Troublé par cette découverte, il en parle à sa grand-mère et ce qu’elle lui raconte est quelque peu macabre : le peintre de ce tableau (qui reste inconnu jusqu’à ce jour) aurait mélangé son sang avec la peinture et se serait suicidé après l’avoir terminé.  

Depuis que Sean possède ce tableau, sa famille et lui assistent à des phénomènes paranormaux : ils entendent des hurlements et des gémissements la nuit, ils aperçoivent l’ombre noire d’un homme, ils se font pousser dans les escaliers et ils ont le sentiment d’être observé. Alors maudite ou pas maudite cette peinture ? Mystère

3) The Crying Boy, Bruno Amadio / Giovanni Bragolin, début 1950  

Au début des années 50, l’artiste italien Bruno Amadio, également surnommé Giovanni Bragolin réalise une série de 65 peintures d’enfants orphelins qui pleurent. L’artiste vendait ses œuvres aux touristes après la Seconde Guerre Mondiale.  

Le plus connu de ses tableaux est The Crying Boy car elle est reconnue en Angleterre, comme étant maudite. Selon la légende, le peintre aurait mis une allumette en face de l’enfant pour le faire pleurer. Jusqu’aux années 80, plus de 50 incendies ont eu lieu dans des maisons où la gravure se trouvait. Un seul élément était intact à chaque fois : The Crying Boy.  D’après certaines personnes, les gravures seraient hantées par la misère et le désespoir des orphelins. Et vous, auriez-vous le courage d’acheter une de ces gravures ?   

4) Le portrait du général espagnol Bernardo de Gálvez 

© Wikimédia Commons, inconnu

Continuons notre sélection avec le portrait de Bernardo de Gálvez, général des armées espagnoles en Amérique du Nord. L’auteur du tableau est inconnu, ce qui rajoute encore plus de mystère

Conservé dans l’hôtel Galvez à Galveston, au Texas, États-Unis, il est considéré comme hanté. D’après les clients de l’hôtel, le regard du général les suivrait fréquemment dans le couloir et dans les escaliers. 

Chose encore plus troublante, l’œuvre est impossible à prendre en photo. Elle sort souvent avec des tâches, des lueurs ou est même déformée. Un petit tour à l’hôtel Galvez pour admirer ce portrait, ça vous tente  ? 

5) Vénus à son miroir, Diego Vélasquez, 1647 

© Wikimédia Commons, Diego Vélasquez

Notre dernière anecdote concerne l’œuvre Vénus à son miroir de Diego Vélasquez, réalisée en 1647. Plusieurs choses sont troublantes concernant ce tableau. Premièrement, beaucoup de spécialistes se sont demandés pourquoi le reflet de la déesse de l’Amour n’était pas en adéquation avec ses autres représentations. En effet, Vénus est toujours représentée belle et jeune et pourtant dans le reflet du miroir, elle semble âgée et plutôt effrayante. 

Par ailleurs, il semblerait que ce tableau soit doté d’une force mystique. Tous les propriétaires du tableau ont vécu des événements malheureux : dévastations, incendies, vols… Tout cela viendrait à penser que le tableau est maudit. Et ce n’est pas tout ! En 1914, une suffragette anglaise du nom de Mary Richardson lui assainit sept coups de hachoir dans la National Gallery. Le souhait était de « détruire l’image de la plus belle femme de la mythologie » parce qu’elle « n’aimait pas la façon dont les visiteurs masculins regardaient bouche bée toute la journée ». À ce stade, nous sommes sûrs que vous ne voudriez pas vous retrouver en face de ce tableau

Encore plus de contenus autour de l'art sur notre plateforme de streaming Museum TV