La représentation du cosmos dans l'art

Et si nous prenions le temps de lever les yeux vers le ciel ? De contempler ses étoiles et sa voie lactée ? Un vertige cosmique s’offre à nous. Un vertige qui inspire les artistes, les peintres. Mais peut-on représenter cette surface infinie sans cesse en mouvement ? 

La Nuit Étoilée de Van Gogh en 1889 va faire prendre conscience aux artistes du potentiel artistique d’un ciel étoilé. 

Le 20e siècle lève le voile sur certains mystères, c’est l'ère de la conquête spatiale. Les premiers satellites sont envoyés en orbite, l’homme pose le pied sur la lune. Ces progrès font naître un puissant désir chez les artistes : se relier aux étoiles, tisser un fil d’ariane céleste. Le Nu Étoilé de Picasso pousse plus loin cette connexion astrale. Il fait de sa muse Dora Maar le trait d’union entre l’intime et le cosmos.

Cette proximité avec cet espace infini va inciter les peintres à représenter leurs propres visions de la nuit étoilée. D’autres vont traiter la nuit comme une surface plane. À l’image d’Augusto Giacometti et sa voie lactée.