Le 14 juillet en peinture

Lucas Wils
Publié le 14 Juillet 2021
Le 14 juillet en peinture

A l’occasion du 14 juillet, Museum TV explore les œuvres réalisées autour de la prise de la Bastille et du 14 juillet. Voici 4 artistes qui ont été inspirés par la journée la plus républicaine du pays. 

Jean-Pierre Houël, « La Bastille dans les premiers jours de sa démolition » 1789 

Il peint la fin de journée de la « Prise de la bastille » en 1789, avec au centre l’arrestation du marquis de Launay, le dernier gouverneur de la Bastille (l’une des premières victimes de la Bastille). Ce tableau s’inscrit dans le style des peintres flamands et des paysages.  

Cette toile de Jean-Pierre Houël est un acte révolutionnaire. 

Hubert Robert, « La Bastille dans les premiers jours de sa démolition », 20 juillet 1789 

Cette œuvre montre une dernière fois la Bastille avant sa démolition. En effet, le lendemain, le 15 juillet 1789, le bâtiment fut démonté pierre par pierre. Ces derniers fragments de la forteresse ont été vendus comme souvenir de la prise de la Bastille. A l’époque, des maquettes reproduisant la Bastille ont été envoyées dans chaque département de France. La Fayette a transmis la clé du bâtiment au président américain, Georges Washington.  

Vincent Van Gogh, « Fête du 14 juillet », 1887 

Dans ce tableau datant de 1887, peint par Vincent Van Gogh, nous retrouvons une surreprésentation des drapeaux français. De multiples symboles républicains sont présents sur la peinture. Deux exigences sociales et esthétiques sont amenées ici : la proximité de l’œuvre avec la rue et le peuple.  

Théophile-Alexandre Steinlen, « Bal du 14 juillet », 1889 

Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.

100 ans, après la prise de la Bastille, c’est une tout autre ambiance en France. Steinlen, connu pour son affiche du chat noir, nous montre une scène de fête avec des figures familières du petit Paris. Au premier plan, nous observons des ouvriers et des artisans attablés sur les terrasses de cafés. Nous retrouvons derrière des danseurs enlacés. Dans un style coloré, Steinlen nous présente l’effervescence du bal et sa gaieté.